En paléontologie, il existe une méthode de datation des fossiles qui repose sur le principe de l’emplacement des fossiles
dans les strates (couches) géologiques. Cette approche pour dater les fossiles dépend de l’exactitude de la datation des périodes géologiques dans laquelle ils se trouvent.
Les périodes géologiques ont été organisées à la fin du 18e siècle à partir d’un principe théorique qui se résume comme
suit. Les transformations géologiques observées aujourd’hui ont toujours été à peu près les mêmes et aux mêmes rythmes dans l’histoire géologique de la Terre. Cette doctrine de la géologie
s’appelle « l’uniformisme ».
Au début du 19e siècle, on a découvert que les fossiles se retrouvaient dans les strates dans un ordre d’enfouissement qui
semble défini. Peu de temps après les périodes géologiques ont été élaborées.
Comment les périodes géologiques ont-elles été construites ?
La Terre est recouverte de roches sédimentaires disposées par couches que nous appelons des « strates ». En géologie,
selon la vision uniformiste, elles sont considérées comme représentant des périodes de temps, habituellement des millions d’années. Une strate considérée ancienne est donc placée au bas de la
colonne géologique. Celle-ci peut contenir des milliards de fossiles de toutes sortes et certains sont uniques à la couche dans laquelle ils sont trouvés. Ce sont des fossiles
index, nous en reparlerons plus loin. À l’époque, les couches ont été agencées et classifiées de façon arbitraire mais pas toujours dans
l’ordre de leur découverte.
Cette manière d’organiser les couches se voulait représentative d’un autre apriori, que les formes de vies présentes et
passées sont toutes liées les unes aux autres par des ancêtres communs. Les formes de vies considérées comme plus primitives devaient être placées au bas de la colonne géologique puisqu’elles
sont plus anciennes. Celles que l’on considère comme plus évoluées sont donc placées à un niveau plus haut dans la colonne.
Nous avons déjà un exemple de raisonnement circulaire. Les couches sont plus anciennes parce qu’elles ont des fossiles
anciens et les fossiles sont anciens parce qu’ils sont dans des couches anciennes.
Les fossiles index
Une variété de fossiles dans chaque strate a été choisie pour être ce qu’on appelle
«fossiles index». Les fossiles d’index sont le moyen de dater les couches de roches sédimentaires. Les paléontologues donnent l’âge d’un fossile index à partir de son degré évolutif auquel il
appartiendrait. Nous avons déjà vu comment les fossiles sont placés dans la colonne géologique. Par la suite, ils ont évalué combien de temps cela devrait prendre pour que les fossiles arrivent à
un autre stade. Puis, on a donné des dates aux roches et aux fossiles. C’est un autre exemple de raisonnement circulaire.
Les méthodes de
datation
Dans un précédent article, j’ai expliqué comment les roches sont impossibles à dater de manières fiables puisque personne
ne peut garantir l’absence de contamination sur l’échelle du temps et garantir combien il y avait de matières mesurées au début. Les méthodes de datation reposent entres autres sur le principe
uniformisé que nous avons énoncé en début de l’article - tout est graduel et stable. Même cela n’est pas accepté par l’ensemble de la communauté scientifique. De plus en plus d’hommes de science
sont d’accord sur le principe, d’un élément catastrophique dans le passé, pour expliquer la géologie d’aujourd’hui.
Que dit la
Bible?
La Bible raconte notre histoire. Le créateur de l’univers visible et invisible parle des grands événements qui se sont
produits dans le passé. Jésus lui-même a rappelé que le monde n’a pas toujours été ainsi. La Parole de Dieu dit qu’il y a eu un bouleversement cataclysmique dans le passé, appelé le déluge
(Genèse 6). L’événement explique les couches géologiques mieux que les scientifiques puissent le faire. Voilà pourquoi il y a tant de fossiles.
Rappelons-nous que si Dieu ne se manifeste pas, c’est parce qu’il nous aime tant, qu’il use de patience envers nous, afin
qu’un grand nombre soit sauvé. Un jour, nous connaîtrons la grandeur de l’œuvre de la création.
Par Michel Couillard
