Le tardigrade est l’un des organismes de la planète, des plus résistants, identifiés jusqu’à présent. Vous pouvez le geler, le bouillir, le sécher, le laisser sans nourriture et le mettre même sous vide, il rebondit toujours.
La forme de cette petite créature remarquable de 1 millimètre lui a valu le surnom « d’ours d’eau » dû à son aspect
rappelant celui d’un ours. Il en existe environ 700 variétés vivant sous différentes altitudes, aussi bien sur les monts congelés de l’Himalaya, que dans les profondes fosses océaniques du
Pacifique.
Que fait-il pour résister aux extrêmes que nous lui imposons
?
Quand l’environnement devient trop chaud, froid ou sec, beaucoup de tardigrades se recroquevillent
en forme de baril, ils abaissent ensuite leurs fonctions métaboliques pour finalement arrêter même leur respiration. Lorsque la température redevient favorable, ils se déroulent en étendant leurs
pattes et leur tête, et la vie continue comme avant.
Des conditions incroyables
La durée record connue pour la survie d’un tardigrade, sans eau, est de 120 ans. On en a retrouvé dans la mousse desséchée
d’un vieux présentoir de musée en Italie. Ils peuvent souvent supporter au-delà, de n’importe quelles conditions, jamais possibles sur terre. Par exemple, ils ont survécu à la congélation en
hélium liquide (-272°C), légèrement au-dessus du zéro absolu (-273.15°C), la plus basse température possible. À l’autre extrême, ils ont survécu à 151°C. Même des doses de rayons X, dépassant 250
fois la dose mortelle pour un humain, ne les ont pas tués.
Des tardigrades ont même survécu à la photographie par microscope électronique, exigeant un bombardement d’électrons sous vide. Certains tardigrades ont survécu à des pressions hydrostatique de 6000 atmosphères, c'est-à-dire six fois supérieures à la pression du fond océanique le plus profond. Il a été démontré que chez d'autres animaux exposés aux pressions élevées, leurs membranes cellulaires, les protéines et l'ADN sont endommagés, de façon mortelle. Dans la plupart des micro-organismes, l'arrêt du métabolisme survient à des pressions de 300 atmosphères et même parmi les microbes les plus résistants aux hautes pressions, la plupart mourront à 3000 atmosphères.
Créatures suréquipées ? Pourquoi ?
Il existe plusieurs autres créatures dites
extrêmophiles qui sont, elles aussi, suréquipées pour faire face à des extrêmes environnementaux inexistants. Pour les évolutionnistes, le tardigrade soulève des questions difficiles. Comment et
pourquoi le tardigrade serait-il équipé pour faire face à des extrêmes aussi étonnants ? La sélection naturelle ne peut pas produire de tels résultats, puisque ce mécanisme ne permet que
des ajustements à l’environnement réel, cela est donc inutile.
Que dit la Bible?
Job a écrit : «Interroge les bêtes, elles t’instruiront, les oiseaux du ciel, ils te l’apprendront. Parle à la terre, elle
t’instruira; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne reconnaît chez eux la preuve que la main de l’Éternel a fait toutes choses? Il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit,
le souffle de toute chair d’homme. »
«En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil (avec une
loupe dans ce cas-ci) depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.» Romains 1.20.
Nous constatons l’œuvre du grand architecte, celui qui veille sur toutes choses. Il est capable de créer des formes de vie
des plus surprenantes. Puisque rien ne lui est impossible, son plan pour sauver l’humanité ne sera-t-il pas efficace afin de nous réconcilier avec lui ?
Par Michel Couillard
